Reiteralm-Kranjska Gora, même combat ! Pour l'ouverture de la saison de slalom, Jean-Baptiste Grange n'a pas déçu. Le skieur de Valloire a égalé sa meilleure performance en Coupe du monde en décrochant une délicieuse quatrième place en Autriche. Domptant à merveille le brouillard et les fortes chutes de neige qui tombent sur la région de Salzbourg depuis le début du week-end, le Français a échoué d'un rien (13 centièmes) dans sa quête de premier podium en Coupe du monde. Sixième temps du tracé matinal, le médaillé de bronze des derniers Mondiaux a envoyé un premier message à ses adversaires : 2007-2008 sera sa saison !

Mais c'est un Suisse qui a mis tout le monde au piquet. Trois jours après avoir célébré son 23e anniversaire, Marc Gini a reçu le plus beau des cadeaux pour un skieur : une victoire en Coupe du monde. La première de sa carrière, alors que son meilleur résultat restait une 9e place, en mars dernier lors du slalom de... Kranjska Gora. Tiens, tiens... Le Grison, triple champion de Suisse de slalom, et meilleur temps de la première manche, n'a pas craqué sous la pression. Formidable de précision sur un tracé peu pentu, Gini a signé, à Reiteralm, un véritable coup... de génie. Et a confirmé que la nouvelle génération des skieurs suisses (Daniel Albrecht, Marc Berthod, Sandro Viletta, 19e ce dimanche) était de loin l'une des plus brillantes du moment.

Lizeroux au niveau mondial

"Je n'ai pas ressenti de stress après mon succès dans la 1re manche. Je suis descendu à fond et c'est seulement au milieu du parcours que je me suis dis dans ma tête qu'il ne fallait ni forcer, ni freiner. De plus, contrairement à d'autres, j'aime bien skier sous la neige", a expliqué le héros du jour. Sur le podium, il est flanqué du Finlandais Kalle Palander et de l'Italien Manfred Moelgg. Le premier, déjà troisième du géant de Sölden il y a deux semaines, poursuit son début de saison tonitruant. Pour couronner cela, l'homme du "Pays aux Mille Lacs" s'empare du dossard rouge de leader de la Coupe du monde (140 points). Quant au second, il confirme que le ski transalpin est au niveau cette année, après la victoire de Denise Karbon à Sölden et la 3e place de Chiara Costazza samedi en slalom.

Vainqueur du premier géant de la saison, Aksel Lund Svindal n'a terminé que 13e. Le Norvégien a, par la même occasion, dû céder la tête du classement général de la Coupe du monde (120 points). Grand favori de l'épreuve ce dimanche, Benjamin Raich (4e le matin) a manqué de peps en début d'après-midi mais on ne peut pas dire que son résultat est un échec. Le "Blitz aus Pitz" n'a pu faire mieux que septième devant une autre sensation tricolore de la journée. Car un autre Français a brillé à Reiteralm. Dixième temps à l'issue du premier tracé, Julien Lizeroux s'est finalement classé huitième de l'épreuve autrichienne.

Récent champion de France indoor de slalom, le skieur de La Plagne entame de la meilleure des façons l'exercice 2007-2008. Ralenti par une litanie de blessures depuis le début de sa carrière, le Français semble avoir trouvé le rythme dès les premières courses de la saison. Avec un Jean-Baptiste Grange au niveau de sa médaille de bronze d'Are, un Julien Lizeroux au top de sa forme, et un Stéphane Tissot dont on attend le retour avec impatience, le groupe technique tricolore a de beaux jours devant lui.

LE MATCH: NEW-YORK - MIAMI 75-72

J.Williams (Mia): 17 pts, 5 pds
U.Aslem (Mia): 16 pts, 16 rbds, 3 pds
S.O'Neal (Mia): 14 pts, 9 rbds, 2 pds
E.Curry (NY): 19 pts, 6 rbds
D.Lee (NY): 14 pts, 14 rbds
SMarbury (NY): 14 pts, 6 pds

Jusqu'à cette nuit, le Heat présentait un bilan catastrophique, cinq rencontres toutes perdues. Aujourd'hui, la note est moins salée même si ce début de saison reste trés décevant pour les Floridiens. Toujours privé de Dwayne Wade qui souffre toujours du genou, et de Zach Randolph, touché par un deuil familial, Miami a pourtant trouvé les ressources nécessaires pour venir des Knicks, guère plus fringants en ce début de saison, sur leur parquet. Le Heat doit son salut à l'homogénéité de son cinq majeur. Udonis Haslem est à créditer d'un match énorme en défense (16 rebonds ajoutés à 16 points), O'Neal a fait le job (14 points, 9 rebonds) alors que Jason Williams (17 points, 5 passes décisives) a rentré le panier décisif à 19 secondes du buzzer.

De leur côté, les Knicks, avec un pourcentage famélique à trois points (3/16) et un maladresse chronique en attaque (37% de réussite), ne pouvait espérer meilleur scénario. Seul David Lee (14 points, 14 rebonds) est sorti du lot. "C'était une victoire primordiale pour nous. On a cédé sous la pression lors des rencontres précédentes", déclarait le Shaq à l'issue de la rencontre. Reste à savoir pour le Heat si cette victoire agira comme un déclencheur.

LE JOUEUR : YAO MING

Le Chinois des Rockets a livré sa plus grosse prestation de la saison. Avec 8 rebonds, 4 passes décisives et surtout 34 points, le pivot de Houston a sorti la franchise texane d'un traquenard. Car en plus d'être efficace, Yao fut décisif en rentrant deux lancers francs à 20 secondes du terme de la rencontre. Deux lancers primordiaux puisque les Rockets ont frôlé la correctionnelle face à Charlotte (85-82). Houston a pu compter également sur Tracy McGrady (26 points, 8 rebonds) pour améliorer encore un peu plus son bilan (désormais 6 victoires pour une seule défaite). Côté Bobcats, Okafor (10 points, 12 rebonds) a réalisé un match solide. En vain.

LA STAT : 7

Comme la septième défaite consécutive de Seattle qui n'a toujours pas enregistré la moindre victoire. Résultat : les Sonics enregistrent le plus mauvais départ de l'histoire de la franchise. Cette nuit, les coéquipiers de Kevin Durant (19 points, 6 rebonds) ont chuté sur leur parquet face à Detroit emmené par un énorme Richard Hamilton (32 points), bourreau des Sonics.

LES BLEUS :

La faillite des Sonics est aussi celle de ses Français. Johan Petro et Mickael Gelabale n'ont pas foulé le parquet. Tony Parker a été plutôt discret. Le MVP des dernières finales a assuré l'essentiel avec douze points et cinq passes. A noter également la très bonne rentrée de Ian Mahinmi qui a profité de la rotation de l'effectif pour se mettre en valeur. Le Français est resté dix minutes sur le parquet, suffisant pour se faire remarquer en inscrivant 12 points. Les Spurs doivent avant tout leur victoire sur Milwaukee (113-88) aux 21 points de Ginobili, parfait dans son rôle de sixième homme. San Antonio continue sur la pente ascendante avec ce sixième succès en sept rencontres.

LES AUTRES MATCHS :

SAN ANTONIO - MILWAUKEE 113-88

M.Ginobili (San): 21 pts, 3 rbds
T.Duncan (San): 16 pts, 10 rbds, 3 pds
M.Finley (San): 17 pts, 2 rbds, 2 pds
J.Yi (Mil): 13 pts, 7rbds
M.Williams (Mil): 17 pts, 4 rbds, 6 pds
M.Redd (Mil): 14 pts, 4 rbds, 2 pds

PHILADELPHIE - NEW ORLEANS 72-92

A.Iguodala (Phi): 17 pts, 4 rbds, 3 pds
S.Dalemert (Phi): 15 pts, 10 rbds
A.Miller (Phi): 8 pts, 6rbds, 6 pds
C.Paul (New): 16 pts, 3 rbds, 9 pds
D.West (New) : 16 pts, 4 rbds
P.Stojakovic (New) : 10 pts, 1 rbd

CHARLOTTE - HOUSTON 82-85

Y.Ming (Hou): 34 pts, 8 rbds, 4 pds
T.McGrady (Hou): 26 pts, 8 rbds, 4 pds
S.Battier (Hou): 2 pts, 10 rbds
E.Okafor (Cha): 12 pts, 11 rbds
M.Carroll (Cha): 17 pts
J.Richardson (Cha): 16 pts, 6 rbds,3 pds

SEATTLE - DETROIT 103-107

K.Durant (Sea): 19 pts, 6 rbds, 2 pds
C.Wilcox (Sea): 15 pts, 9 rbds
J.Green (Sea): 17 pts, 8 rbds
R.Hamilton (Det): 32 pts, 4 rbds, 5 pds
A.McDyess (Det): 15 pts, 15 rbds
R.Wallace (Det): 15 pts, 7 rbds, 2 pds

LOS ANGELES CLIPPERS - CLEVELAND 103-95

S.Cassell (LA): 20pts, 3 rbds, 4 pds
C.Maggette (LA): 20 pts, 9 rbds
C.Kaman (LA): 18 pts, 5 rbds
D.Godden (Cle): 18 pts, 17 rbds
L.James (Cle): 18 pts, 3 rbds, 3 pds
Z.Ilgauskas (Cle): 13 pts, 4 rbds

ATLANTA - WASHNIGTON 90-101

J.Smith (Atl): 23 pts, 4 rbds, 2 pds
J.Johnson (Atl): 22 pts, 7 rbds, 5 pds
M.Williams (Atl): 20 pts, 12 rbds, 6 pds
A.Jamison (Was): 23 pts, 15 rbds, 2 pds
C.Butler (Was): 24 pts, 6 rbds, 8 pds
G.Arenas (Was): 18 pts, 4 rbds, 6 pds

Selon D'Hont, ancien soigneur de l'équipe Telekom dont les révélations ont conduit au printemps des anciens coureurs à reconnaître s'être dopés dans les années 1990, Pevenage lui a confirmé qu'Ullrich utilisait de l'EPO en 1996, car "tout le monde le faisait à l'époque".

D'Hont s'apprête à sortir un second livre après ses "Mémoires d'un soigneur" qui ont fait grand bruit: il assure également que Pevenage, souvent présenté fcomme le mentor d'Ullrich, regrettait la défense choisi par le vainqueur du Tour de France 1997. "Jan a toujours dit qu'il n'avait jamais eu recours au dopage (...), il aurait mieux fait de ne pas dire cela", aurait déclaré Pevenage. D'Hont a par ailleurs répété qu'il avait lui-même injecté "des vitamines, mais aussi de l'EPO et des hormones de croissance" à Ullrich quand les docteurs Lothar Heinrich et Andreas Schmid, licenciés par T-Mobile en mai, ne pouvaient pas faire ces injections.

"Jan a commencé à prendre des substances dopantes en 1996, pendant le Tour de France, cela se montait à 30.000 unités, 2.000 unités tous les deux jours", a précisé d'Hont, qui a transmis ces informations, ainsi que des enregistrements de conversations téléphoniques, à la justice allemande qui instruit une plainte pour escroquerie contre Ullrich. Ullrich, qui a mis un terme à sa carrière en février, a toujours nié s'être dopé même lorsque des poches de son sang ont été identifiées dans le cabinet d'Eufemiano Fuentes, le médecin espagnol au coeur du réseau de dopage sanguin démantelé par l'opération Puerto.

MASTERS CUP - Groupe rouge

Fernando Gonzalez (CHI/N.7) bat Roger Federer (SUI/N.1) 3-6, 7-6 (7/1), 7-5
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Le maître a trébuché. Pour la première fois en six participations, Roger Federer a quitté un match de poule la tête basse. Fernando Gonzalez a créé la première grande sensation du tournoi en arrachant la victoire des mains du N.1 mondial en trois sets. Le scénario du match était par ailleurs imprévisible : Federer a pris les commandes de la rencontre en attaquant sans relâche le Chilien. Pris de vitesse, et avec un set de retard, ce dernier a eu le mérite de ne pas céder mentalement, comme lors de la finale de l'Open d'Australie notamment.

Federer avait donc le match à sa portée. A 6-3, 4-4, il appuie ses coups. Gonzalez plie mais ne rompt pas, comme le veut la maxime chinoise. Tandis qu'une balle géante tombe malencontreusement des tribunes devant le court (!), Federer vacille. Depuis le neuvième jeu, Gonzalez tape plus fort dans la balle. il bouscule le Suisse pendant le tie-break (7/1). La seconde manche sera intense. Federer enchaîne moins au filet et la première balle du Chilien reste efficace. Avec neuf balles de break (4 pour Federer, 5 pour Gonzalez) au total, le suspense a été au rendez-vous pour un choc final :

Vainqueur en 2003, 2004 et 2006, le Suisse avait seulement été battu par Hewitt en demi-finale en 2002 et Nalbandian en finale 2005. En poules, il avait rendu jusque-là une copie parfaite de quinze victoires en quinze matches. "J'étais très motivé, très excité en entrant sur le court, expliquait Fernando Gonzalez. Mais pendant cinq jeux il a vraiment joué comme un N.1 mondial, mieux qu'un N.1 mondial en fait. J'étais mal. Ensuite il s'est calmé un peu et moi j'ai élevé mon niveau de jeu. J'ai bien servi et je n'ai pas eu peur sur les points importants. J'ai vraiment sorti un gros match. Battre le N.1 mondial, c'est un sentiment très agréable. C'était mon tour. Que Federer perde ça montre qu'il est humain. Ce n'est pas possible de toujours gagner. Mais il reste de loin le meilleur."

Andy Roddick (USA/N.5) bat Nikolay Davydenko (RUS/N.4) 6-3, 4-6, 6-2
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Andy Roddick: "Pour moi, il n'y a jamais eu de doute que je vienne jouer ici. J'ai renoncé à disputer Paris-Bercy pour me ménager et arriver en pleine forme au Masters. Je ne sais pas si le fait d'avoir battu Davydenko a une grande importance vis-à-vis de la Coupe Davis. Mais c'est sr que ça ne peut pas faire de mal."

Nikolay Davydenko: "Contre Roddick s'est compliqué car il sert tellement bien. Sa première balle est très puissante, sa deuxième est pas mal non plus. Mais je pense que j'ai fait un bon match, j'étais un peu fatigué au troisième set, je bougeais moins bien, c'est sans doute pourquoi j'ai fait plus de fautes."

A l'image de son stade Aimé-Giral, l'Usap est toujours en travaux. Aussi bien en championnat où elle a concédé deux défaites à l'extérieur (Montpellier, Albi) que sur la scène continentale, où malgré la victoire devant Newport vendredi dernier (23-19), on attendait du mieux au niveau du jeu. Jacques Brunel en convient lui-même sur le site du club. "J"ai un sentiment mitigé. D"un côté, il y a bien sûr cette première victoire qui va conforter l"équipe dans son travail et qui est importante pour la confiance. Mais on s'est parfois mis tout seul en difficulté, ils nous ont contré et on est devenus fébriles".

Les raisons de ce début de saison difficile sont aussi à chercher ailleurs que dans la fébrilité ou dans le "Welsh spirit" d'une formation de Newport déjà bien rodée. Perpignan a vécu une intersaison mouvementée avec l'arrivée d'une dizaine de joueurs, tout autant de départs et un changement d'entraîneur. "Nous avons conscience de ne pas être très performants , reconnait le capitaine écossais Nathan Hines. On a un nouvel entraîneur, des nouveaux joueurs, un nouveau jeu à mettre en place, quelques blessés et ce n'est pas évident dans ces conditions".

Brunel: "Il ne faut pas rêver"

Même son de cloche du côté de Nicolas Mas, qui comme tous les internationaux, doit aussi digérer la Coupe du monde et le retour au club. "Nous sommes encore rodage. Il faut continuer à travailler pour combler notre manque de cohésion qui est logique en ce début de saison". "Il ne faut pas rêver, ajoute Brunel. On a changé tout l'axe de l'équipe, on a perdu des leaders et il faut donc du temps pour trouver les bons repères collectifs. A nous de travailler d'arrache pied pour avancer un peu plus à chaque match sur tous les secteurs".

Le problème perpignanais ne serait donc que provisoire, le temps que toutes les recrues s'intègrent ou arrivent, comme le Sud-Africain Percy Montgomery, et que l'ensemble forme enfin une équipe sous la coupe de Jacques Brunel. Au fil des matches, on va trouver cette cohésion qui nous manque, ajoute Hines. Il faut avoir confiance pour la suite et continuer à bien bosser". Et évidemment, "ce sera plus facile à faire dans la victoire , confirme Mas. Celle contre Newport va faire vraiment du bien pour se préparer comme il faut pour gagner à Trevise". Le week-end prochain, c'est effectivement en Italie que les Catalans devront continuer de créer des affinités.