MASTERS CUP - Groupe rouge
Fernando Gonzalez (CHI/N.7) bat Roger Federer (SUI/N.1) 3-6, 7-6 (7/1), 7-5
> Revivez le film du match
Le maître a trébuché. Pour la première fois en six participations, Roger Federer a quitté un match de poule la tête basse. Fernando Gonzalez a créé la première grande sensation du tournoi en arrachant la victoire des mains du N.1 mondial en trois sets. Le scénario du match était par ailleurs imprévisible : Federer a pris les commandes de la rencontre en attaquant sans relâche le Chilien. Pris de vitesse, et avec un set de retard, ce dernier a eu le mérite de ne pas céder mentalement, comme lors de la finale de l'Open d'Australie notamment.
Federer avait donc le match à sa portée. A 6-3, 4-4, il appuie ses coups. Gonzalez plie mais ne rompt pas, comme le veut la maxime chinoise. Tandis qu'une balle géante tombe malencontreusement des tribunes devant le court (!), Federer vacille. Depuis le neuvième jeu, Gonzalez tape plus fort dans la balle. il bouscule le Suisse pendant le tie-break (7/1). La seconde manche sera intense. Federer enchaîne moins au filet et la première balle du Chilien reste efficace. Avec neuf balles de break (4 pour Federer, 5 pour Gonzalez) au total, le suspense a été au rendez-vous pour un choc final :
Vainqueur en 2003, 2004 et 2006, le Suisse avait seulement été battu par Hewitt en demi-finale en 2002 et Nalbandian en finale 2005. En poules, il avait rendu jusque-là une copie parfaite de quinze victoires en quinze matches. "J'étais très motivé, très excité en entrant sur le court, expliquait Fernando Gonzalez. Mais pendant cinq jeux il a vraiment joué comme un N.1 mondial, mieux qu'un N.1 mondial en fait. J'étais mal. Ensuite il s'est calmé un peu et moi j'ai élevé mon niveau de jeu. J'ai bien servi et je n'ai pas eu peur sur les points importants. J'ai vraiment sorti un gros match. Battre le N.1 mondial, c'est un sentiment très agréable. C'était mon tour. Que Federer perde ça montre qu'il est humain. Ce n'est pas possible de toujours gagner. Mais il reste de loin le meilleur."
Andy Roddick (USA/N.5) bat Nikolay Davydenko (RUS/N.4) 6-3, 4-6, 6-2
> Revivez le film du match
Andy Roddick: "Pour moi, il n'y a jamais eu de doute que je vienne jouer ici. J'ai renoncé à disputer Paris-Bercy pour me ménager et arriver en pleine forme au Masters. Je ne sais pas si le fait d'avoir battu Davydenko a une grande importance vis-à-vis de la Coupe Davis. Mais c'est sr que ça ne peut pas faire de mal."
Nikolay Davydenko: "Contre Roddick s'est compliqué car il sert tellement bien. Sa première balle est très puissante, sa deuxième est pas mal non plus. Mais je pense que j'ai fait un bon match, j'étais un peu fatigué au troisième set, je bougeais moins bien, c'est sans doute pourquoi j'ai fait plus de fautes."